La douceur nourrit la complémentarité
La connivence est douceur ; la spiritualité dégage le
couple de « l’enfant violent et désordonné ».
La science de l’âme connaît le processus de l’enfantement
de la violence : L’obstacle de relation du couple
naît dans l’origine karmique La peur commande
La courtoisie devient déficiente Le combat s’amorce
L’égoïsme apparaît La fin du couple s’amorce !
L’erreur des couples est de taire leur diapason céleste :
Les couples connaissent la relation physique, la relation
d’échange verbale et ignorent la véritable union : celle
du couple spirituel.
L’harmonie s’ancre d’abord dans la vie solitaire. La
convivialité se nourrit de l’essor intérieur.
Le sacré et le divin scellent l’union spirituelle des
membres du couple conscients de leur origine spirituelle
et de leur cheminement unifié dans un retour
vers l’origine. C’est la diversité de l’ordre féminin et de
l’ordre masculin qui engendre le couple. La diversité est
à l’origine, d’une part des désaccords, et d’autre part de
la trame nourrissant l’essor spirituel de l’ensemble.
Qui connaît l’essence de l’arbre, qui détaille les parties
féminines et masculines de l’arbre, approfondit ce que
sont les qualités féminines et masculines de l’être humain.
Pour autant, la disparité féminine et masculine de
l’arbre est une apparence de l’intellect car la complé
mentarité est l’axe des fonctions vivantes reconnues.
L’arbre est un corps céleste vibrant de ses polarités féminines
et masculines…
Les complémentarités sont des douceurs
La douceur du masculin vient de la complémentarité féminine,
le masculin est doux par le « caractère féminin »
insufflé dans son être. C’est donc la complémentarité
consciente, décidée, aimante de la femme pour l’homme
qui apporte cette douceur au masculin.
Examinons une complémentarité fondamentale :
celle qui a lieu lors de la conception
La mémoire masculine est une tempête provenant de
la source qui a jailli comme le sperme jaillit aujourd’hui.
Cette mémoire de la tempête du feu initial est à la
source masculine de la vie qui a rencontré dans sa trajectoire
un ovule de l’univers céleste. L’ovule céleste
était un courant de vie adapté à la vie céleste régnant
dans cette phase de l’univers.
Plaçons-nous dans notre espace-temps :
—— L’ovule des femmes est identique à « l’ovule
antérieur » dans sa forme, dans son niveau
céleste.
—— La mémoire céleste de l’ovule fécondée permet
de construire une forme incarnée définie
en son corps céleste.
—— Retenons ainsi que la science de l’âme
connaît la réalité d’une mémoire spirituelle
existante dès la fécondation spirituelle de
l’oeuf.
—— L’information spirituelle portée par l’ovule
fécondé (l’oeuf) est une oeuvre de l’homme.
Celui-ci enclenche cette dimension de fécondation
spirituelle qui commande à l’oeuf.
La réaction féministe déprave la fertilité spirituelle initiée
par l’homme. Cette mauvaise relation avec le masculin
déconnecte de l’univers spirituel.
L’amour divin reçu par l’homme et la femme dénoue le
jeu des anges lucifériens qui ouvrent le chemin de la décadence
par l’affrontement implicite des sexes.
Les femmes et les hommes oeuvrent en affinité
céleste
Les influences célestes de la vie de femme
L’équilibre féminin est une association entre le mouvement
intérieur et physique enclenché par la puberté et
le mouvement initié par la ménopause.
En quelque sorte l’équilibre féminin repose sur la combinaison
entre ces deux mouvements : l’un qui enclenche
la phase de reproduction, l’autre qui la termine.
L’organe de reproduction est solaire et lunaire immédiatement,
dès que son développement est à terme lors de
la puberté.
Pensons à la jeune fille qui vient de vivre l’accomplissement
de son corps de femme : son système reproducteur
est alors immédiatement de nature solaire et lunaire.
La ménopause, elle enclenche une phase de déséquilibre
des hormones ; l’utilité de ce passage est pour la femme
d’introduire une distance avec la place de la reproduction
en elle, de diminuer l’enfance, et de faire grandir la
femme solaire.
L’enclenchement de la puberté agrandit le rôle reproducteur
et situe à la préadolescente sa place lunaire.
La ménopause enclenche divers mouvements : elle déstabilise
l’enfance qui a enclenché le cycle hormonal,
durcit les ovaires, accueille l’enfance révolue, fait grandir
l’appel vers la femme solaire !
Quarante ans est l’âge des prémisses de la ménopause
Quarante-neuf ans est l’âge de l’oubli des caractéristiques
de l’enfance pour décupler l’orbe du soleil dans
le corps de la femme.
Le mûrissement de la femme solaire agrandit alors son
attention vers la terre et vers l’ange. La connaissance est
le salaire de celle qui trouve l’accomplissement.
La mue disponible fait partie dans sa compréhension de
la science de l’âme et de l’anthroposophie…
Le caractère de L’homme est d’enrichir l’âme par
l’organisation.
La simplicité et l’ordre gouvernent la structure masculine.
La véritable dimension spirituelle de l’homme est d’une
part, une activation spirituelle de l’ordre ancien par la
mémoire ; d’autre part la transformation de la vie actuelle
; comment ? En s’ouvrant à « la source » et en
actualisant le « vrai » selon la « loi variante (note1) ». La mémoire
vient par l’élévation, elle est une continuité de
l’élévation. Son socle se situe dans le lieu des mémoires
célestes qui a pour nom l’Akasha.
Le vrai est défini selon l’axe vertical depuis la source vers
l’être incarné et selon un axe horizontal énergétique précis. Le vrai
en cela est un champ énergétique. Il varie donc selon les époques,
les contextes, les évolutions, les involutions ; c’est cela qui est désigné
par la loi variante. Il va de soi que cette loi variante n’a rien
à voir avec le courant de pensée majoritaire d’une société donnée.
L’étudiant spirituel exprime « la loi variante » en étant
dans l’attention aux mémoires anciennes et aux mouvements
de la civilisation actuelle.
La mémoire céleste
La pseudo « qualité spirituelle contemporaine » dénie
la clef des mémoires profondes et le remplace par une
recherche découlant simplement du temps présent.
Ainsi l’étudiant « moderne » de l’ordre spirituel atténue
sa mémoire ancienne pour consacrer son temps, son attention
aux règles spirituelles actuelles. Il a un travail
d’attention à ce qui est contemporain et oublie la mémoire
de l’être profond.
Il est précieux d’examiner les civilisations qui selon leurs
énergies constitutives conduisent à des tendances qui
peuvent être opposées :
—— La Chine et le Japon ont une mémoire des
coutumes qui les influence vers la mémoire
céleste.
—— Le mirage de l’occident est tout de suite,
maintenant. L’oubli du temps est une perturbation
qui profite aux seules formes (note 2).
1. Le vrai est défini selon l’axe vertical depuis la source vers
l’être incarné et selon un axe horizontal énergétique précis. Le vrai
en cela est un champ énergétique. Il varie donc selon les époques,
les contextes, les évolutions, les involutions ; c’est cela qui est désigné
par la loi variante. Il va de soi que cette loi variante n’a rien
à voir avec le courant de pensée majoritaire d’une société donnée.
2. La forme est vide, sans contenu et sans orientation profonde.