Le vendredi 27 septembre 2019 vote à l’assemblée nationale pour autoriser la procréation médicale assistée sans père.
Pour ce vote, 502 députés élus par le peuple sont absents ; donc 87 % des députés sont absents !!! Pas concernés sans doute…
75 députés présents, donc une infime partie des députés (13 %) est prête à assumer son vote … (55 députés ont voté pour, 17 contre et 3 se sont abstenus).
502 députés très courageux certainement, ayant le courage de leurs opinions certainement, pleins de l’esprit de responsabilité certainement, ayant certainement l’habitude de répondre de leurs actes, ont choisi d’être absent…
Autant dire que l’état est absent, comme un fantôme, pour prendre des décisions qui engagent l’intégrité de l’humanité. Dans quel monde est-on là ?
La procréation médicale assistée sans père :
L’enjeu est clair, manipuler la nature et sacrifier ce qui est donné par la nature aux enfants, le rayonnement et la présence d’une mère et d’un père. Les enfants de femmes seules ou de couples lesbiens seront donc sacrifiés à ce qui engage la vie, leur construction psychique, pour toute leur vie, ils seront sans père. Cela de façon totale et irréversible, non par un accident physique, non par les mésaventures de la vie, mais par une décision de loi.
Les paroles de psychiatres, psychanalystes, psychologues, académie de médecine[2] ne comptent pas. Le matérialisme a besoin de vendre une morale pour l’adosser à la profonde misère spirituelle du monde de consommation matérialiste ; et voici la morale- amorale qu’ils vendent à leur électorat pour tenter de faire croire à une évolution moderne…Triste monde, tristes individus !
Qui connaît la profondeur ?
Qui connaît la profondeur de ce qu’est la destruction de la disponibilité de l’enfant à se construire auprès du père ?
Qui connaît la liberté d’une femme et d’un Homme à édifier une œuvre verticale spirituelle, avec des enfants ou sans enfants, un travail de couple spirituel qui noue un mouvement et une édification bien supérieure à chacun (de la femme et de l’homme) ?
Qui s’enrichit de la liberté des contradictions naissant de la nature spécifique de la femme et de l’homme ? Pour l’enfant, depuis la naissance, dans l’enfance et plus tard dans la femme ou l’homme devenu adulte
Je choisis de dire que l’irréparable se prépare et qu’il n’y aura pas de sortie honorable et discrète pour les femmes s’engageant dans cette dimension excluant le père.
Le souhait de la lumière est d’embraser la conscience spirituelle pour signifier l’affligeante décision, entorse à la loi spirituelle et naturelle, défi au sacré et à la matière. Cette matière, qui pour eux, doit obéir aux seuls désirs dans le désordre psychique, sans s’enrichir de la lumière fécondante dans le cœur-matière…
Pierre Marie le 28 septembre 2019
[2] l’ouverture de la PMA est la mesure la plus symbolique, a été adopté en séance par l’Académie, mardi 17 septembre, par 69 voix pour, 11 contre et 5 abstentions. « Le rôle des mères et des pères ne sont pas équivalents ». Le rapport « reconnaît la légitimité du désir de maternité chez toute femme quelle que soit sa situation », mais juge qu' »il faut aussi au titre de la même égalité des droits tenir compte du droit de tout enfant à avoir un père et une mère dans la mesure du possible ». Un argument régulièrement avancé par les militants de la Manif pour tous, opposés à l’extension de la procréation médicalement assistée aux couples de lesbiennes. La PMA créerait une « rupture volontaire d’égalité entre les enfants », estime le rapport. « Une rupture anthropologique majeure qui n’est pas sans risques pour le développement psychologique et l’épanouissement de l’enfant. » Car l’Académie insiste sur l’importance de la figure du père, « fondatrice pour la personnalité de l’enfant ». « L’existence de deux mots distincts, père et mère, signifie que l’un ne peut se substituer à l’autre car le rôle des mères et des pères ne sont pas équivalents », résume-t-elle.
De nouvelles études exigées L’Académie critique également les évaluations menées dans des pays anglo-saxons et européens ne relevant pas de risque spécifique pour l’enfant. Des données qu’elle « ne juge pas très convaincantes » sur le « plan méthodologique ». Le nombre de cas étudiés lui semble insuffisant, comme la durée d’observation « sur des enfants n’ayant pas toujours atteint l’âge des questions existentielles ». L’ANM demande que soient réalisées des études « en milieu pédopsychiatrique à partir d’enfants privés de pères, parmi lesquels ceux issus de l’AMP [aide médicale à la procréation, NDLR] pour femmes seules ou en couple », pour permettre d’évaluer le devenir de ces enfants « au nom du principe de précaution si souvent évoqué pour des sujets d’importance moindre ».
« Peut-on accepter qu’un enfant soit privé de père ? » Interrogé sur Franceinfo, le rapporteur au nom du comité d’éthique de l’Académie de médecine et ancien ministre de la Santé, Jean-François Mattei, estime que « quand on prend la discussion par le biais du désir des femmes d’être mère et d’élever un enfant, il n’y a rien à dire ». « En revanche, quand on se penche sur cette question par le biais de l’enfant, peut-on accepter qu’un enfant soit délibérément privé de père ? Nous disons : attention, il y a des risques, pour son épanouissement et son futur. » « Sur le plan médical, les psychiatres nous disent : nous ne sommes pas toujours capable de dire ce qu’apporte un père, mais en revanche, nous sommes capables de dire ce que son absence provoque. C’est aussi clair que ça », souligne-t-il.