Voici le premier des 4 articles de cette série.
L’Incidence de lumière dans les civilisations n’est pas du tout homogène, elle est graduelle selon les diverses strates de cette population; elle témoigne de l’ampleur de la réalité spirituelle, de l’évolution spirituelle ou de l’involution spirituelle. Il n’y a donc pas d’état statique, ni homogène parmi une population, (on peut avoir le ciel et l’enfer dans la même population, dans la même civilisation !) Bien sûr, l’incidence de la lumière se différencie à l’intérieur d’une civilisation et d’une civilisation à l’autre. Parcourons certaines civilisations :
- La connaissance est grande chez les indo-tibétains, chez les hébreux.
- La civilisation indo-européenne[1] (qui a donné entre autre les principaux pays d’Europe) choisit sa liaison à la lumière pour le développement des nouvelles formations spirituelles en employant la phrase liturgique. En clair, les passages spirituels que préparent les participants au culte, les moines et les nones se font par le moyen de la phrase liturgique, La phrase liturgique connaît la puissance profonde des mots et le souffle de l’Un dans les lettres qui composent le mot.
- L’influence des Tibétains est un refrain mélodieux et entonné par les voix : la liturgie Tibétaine est le souffle de l’Unité (de Dieu) dans les voix.
La mémoire des Indo-Européens vient par le canal du Christ : Ils sont entièrement dévoués au Christ depuis l’âme vers le corps avec les prières, lesquels sont les canaux de liaison Indo-Européens.
- Les Amérindiens ont perçus l’influence Christique sans s’enrichir de la vision spirituelle transmise par les Chrétiens.
La mémoire spirituelle des Amérindiens relève de la période de formation humaine qui a été simultanée avec celle de formation des animaux, cette mémoire est perçue comme un couple de transformation entre l’Homme et l’Animal : l’Homme-Animal.
- Les chinois découvrent les limites des ordres cosmiques, des cycles, des espaces lumière, des corps qui peuvent devenir singuliers en différenciation des corps qui restent communs (c’est le processus d’individuation du corps), cela par le Tao : Les chinois connaissent les roues des cycles et de la patience sans choisir un souverain intérieur conscient comme le Christ.
- La mémoire Africaine se découvre en sentiment d’appartenance par les deux formations : être une générosité par la mémoire de l’Un-Christ et une duplicité pour l’animisme et les cultes vaudous… La science de l’âme perçoit l’immense richesse Africaine de sa perception solaire, des rythmes du soleil et de la nature. Le socle spirituel Africain est le rythme solaire et la liaison instinctive des Africains avec cette perception. La musique des percussions, les chants, danses en sont une illustration.
- La mémoire des Américains est d’oublier Dieu pour s’enrichir et de transcender l’argent en dogme de vie : le « Je Suis » devient : « Je suis riche… » L’oubli spirituel convient bien au développement du commerce et des desseins financiers. La mémoire spirituelle se transforme et appelle ainsi : « Faisons le changement sans oublier le développement de l’argent… »
Les mémoires sont des anciens développements des civilisations et des Hommes, il appartient aux Hommes des civilisations de secouer leur dignité et d’évoluer sans la préoccupation de devenir riches…
Pierre Marie
[1] Pour situer cette civilisation : Voici un site très intéressant sur la famille IndoEuropéenne